mardi 5 août 2008

...Et tout semblait perdu

Tout semblait perdu, insaisissable…

Le noir peignait amoureusement les belles fresques de mes vingtaines, la rosée venait s’abreuver chaque matin des gouttelettes de mes yeux fontaines, le temps passait et la mélancolie devint habitude, le noir mon soleil…

Tout semblait faux, et pourtant réel… la joie peignait en filigranes les esquisses d’un sourire dépravé…
Tout est devenu mascarade, mon regard vide

Je repense à tous ces moments où la quête de l’amour apostrophait mon être, où les belles phrases de Maupassant, les vers de Racine trouvaient un sens, chantonnaient la litanie de la vie, car l’amour tu sais est une joie de vivre… Amour vertu, amour chimère… tout se perd…
Désillusion… tout n’était qu’illusion.. ; Amour mirage, où les flots de la passion se posaient sur un rivage fleuri de rose, de lyse et de la noix de muscade s'émanait généreusement l’encens de la vie, l’essence même de la vie..

Tout se perd et la joie se circonscrit dans les recoins d’une réalité mesquine, tout se recadre, l’innocence se défritte et le sourire innocent ne s’esquisse plus…

Pourtant, Le soleil est brillant, les couleurs encore plus vives… le chemin est long mais si lucide, l’amour est irremplaçable certes, les remèdes à l’amour si multiples…

La fièvre de l’amour se dissipe et la raison s’empare de mon âme…
Une nouvelle joie réside désormais sur les coins de mes lèvres si pétillantes de ressourire…